Politique

Quand on veut, on peut

Pour les vieux lecteurs de Tahiti Surf Bidule, vous vous souvenez sûrement de cet article sur les extractions sauvages de Papeno’o Depuis, Tahiti Business s’y est mis, a fait un gros dossier sur la situation, en rajouter les extractions dans la vallée, en interviewant des ministres, Yves Doudoute et consort… La semaine dernière, il y avait toujours des ramasseurs de cailloux et des machines sur les deux embouchures de Papeno’o, preuve que les pouvoirs publics n’ont pas plus envie de régler ce problème que celui de la fourmi de feu (voir les histoires de Emile qui fait faire un terrain de BMX à la pointe Venus avec de la terre contaminée par les fourmis…) Les américains ne sont pas exemplaires sur tout mais ils ont au moins le mérite d’avoir inventé les lobbies. Preuve par l’image dans cette article sur comment ils ont sauvé Trestles (temporairement) Chez Tahiti Surf Mag

Tahiti Surf Shop, votre nouveau shop sur Internet

  Tout d’abord, voici donc le site qui règlera tous vos problèmes de matos, Tahiti Surf Shop. Pour vous convaincre, sachez que le site propose l’achat des dérives FCS à l’unité, et la livraison dans les îles pour 490 XPF, quelque soit le nombre d’article et leur taille. Les copines de surfeurs n’ont pas été oubliées, puisque des bikinis top tendance sont proposés à partir de 3500 XPF. Pour envoyer aux cousins dans les îles, un catalogue PDF est disponible pour éviter d’attendre que ca charge sur Internet. Enfin, des lunettes Mundaka sont proposées à 7000 XPF, un prix incroyable pour des modèles killer style Cette année pour les achats surf de noël, pensez Tahiti Surf Shop !

Surf is up, Dude…

 Qu’y a t’il comme point commun entre Lilo & Stich, la Planète au Trésor, et le dernier James Bond ? Réponse, ils ont tous essayé de récuperer une séquence de surf, avec plus ou moins de succès, pour pimenter leur film. Bonne nouvelle pour nous autres surfeurs, voici un film (d’animation) qui ne traite QUE de surf, et qui, à en juger par les extraits, a été supervisé par des gens qui savent ce que tuber veut dire… Précipitez vous sur la bande annonce du film c’est absolument jouissif de voir nos potes les pingouins sur des boards !

Wax Local, man !

 Une super découverte de ce mois ci, à l’occasion de la remise des prix, c’est Pierre qui nous l’a fait découvrir. Pierre fabrique sa propre wax à partir de cire d’abeille, de monoi et de résine de pin. (visuel en bas à droite de la mosaic ci dessus) L’expérience est concluante, et après quelques essais, cela donne une wax qui sent bon, écolo, et locale ! Plus d’info ? Demandez à Brad, de Maoti Surf Shop pour vous en procurer !

La vague des Surf Camps pour Girls Only.

 Que ca plaise aux garçons ou non, les filles ne sont plus les « surf widows » des eighties, à bouquiner dans la voiture en attendant monsieur, ni à accepter de passer sur la banquette arrière pour laisser le siège avant à la sacro-sainte planche de son mec. Désormais, les filles sont à l’eau, et rippent, que ce soit en longboard, en shortboard, aussi ne vous avisez pas de restez dans leur chemin. Et comme il n’est pas question de se laisser prendre la tête par les machos qui pensent que l’on va à l’eau juste pour se faire draguer, des surf camps réservés aux filles ont vu le jour. Voici quelques liens pour vous faire une idée : girlsgonesurfing.net et solsessions.com. Les magazines de surf ne sont pas en reste, puisque de plus en plus de publication de glisse se spécialisent dans le « féminin ». Pour les surfeuses dans l’âme, on trouve

"Teahupo’o c’est pas une vague de gonzesse !"

Bien entendu, cette phrase n’est pas le reflet de l’équipe de Tahiti Surf Report, mais bien l’opinion de l’ASP qui a décidé que 2006 serait la dernière année où les filles du WCT surferaient Teahupo’o. Les voix de Rebecca Woods et Layne Beachley se sont déjà élevées pour déplorer cette annulation pour le tour 2007, cette dernière dénonçant cette décision « sexiste et irrespectueuse », et se fait la porte-parole des filles du tour pour réclamer leur retour à Teahupo’o l’année prochaine.

C’est qui qu’a gagné la Billabong ?

 La rédaction de Tahiti Presse semble avoir été un peu vite en besogne pour annoncer le champion de Teahupo’o 2006. « Bobby Martinez s’inclinait devant Fred Patacchia » !?!? L’erreur fut réparée quelques heures plus tard par le « correspondant naturel des médias, en métropole, dans le Pacifique et ailleurs dans le monde ». (selon les propres termes de l’agence) Cet impair n’a heureusement pas porté préjudice au premier évenement sportif international du territoire et est passé inaperçu, sauf pour la rédaction de Tahiti Surf Report ;-).

Marchands d’cailloux

Ceux d’entre vous qui fréquentez l’embouchure de Papeno’o ont sans doute remarqué le manège incessant des extractions sauvages. Une procédure est en cours pour faire stopper ces extractions illégales (seules sont légales les extractions de sable, sur autorisation précise, et dans la limite de 100 mètres cube) Comme vous pouvez le voir sur la photo suivante, la situation a bien changé entre décembre 2005 et aujourd’hui, moins de six mois plus tard.