Aujourd’hui, votre moitié est fatiguée et aurait bien besoin de quelque chose qui lui change les idées. Vous ne savez pas vraiment pourquoi, il y a des jours comme ça, on peut pas être à fond tout le temps. De votre côté, c’est compliqué de dégager énormément de temps à la préparation d’une surprise. Qu’à cela ne tienne, il y a des tas de manières de faire plaisir sans forcément dépenser des fortunes. En organisant un pique-nique, par exemple… Comme vous n’êtes pas n’importe qui – n’est-ce pas ? – vous n’allez pas vous contenter d’aller vous entasser bêtement le long du canal Saint Martin, d’autant qu’il vous faudrait : Etre parisien, un peu bobo sur les bords et compter sur une météo clémente, ce qui exclut 95% de la population française et des jours de l’année. Pas de panique, l’idée du jour est à la fois très simple et

Offrir des fleurs est à la portée de tout le monde. Si vous n’en offrez jamais, ça peut même paraître suspect. Voici quelques manières d’en offrir sans risquer de passer pour trop conventionnel. Tout d’abord, rendez vous chez le fleuriste, choisissez votre bouquet, et expliquez-lui votre plan : Faites les livrer… quand vous êtes là. Plutôt que de rentrer bêtement comme tous les dimanches avec un bouquet de fleurs – n’est-ce-pas ? – convenez d’une heure où vous serez affairé à quelques menus travaux domestiques. Lorsque votre moitié ira ouvrir et qu’elle reviendra les bras chargés de fleurs, quoi de mieux que de s’interrompre de tondre la pelouse et de pouvoir lui demander avec un sourire : « J’ai bien fait ? » Faites les livrer… de la part de quelqu’un d’autre. Votre moitié a récemment eu des satisfactions au travail – mais si, forcément, cherchez bien – il vous suffit d’inscrire sur le carton

Lorsque l’on se fait larguer, c’est peu dire que le sort s’acharne. Pour une raison mystérieuse, « votre » chanson passe à la radio toutes les cinq minutes. Les signes cosmiques sont innombrables. Le personnage du bouquin que vous lisez en ce moment porte le même prénom que vous, vous reconnaissez un parfum bien connu sur toutes les personnes que vous rencontrez, le film préféré de votre ex passe à la télé, etc. Bref, même si vous ne le reconnaissez pas encore, vous êtes légèrement obsédé(e) et vous rationalisez des choses parfaitement banales en prétendant que seul votre destin tragique peut expliquer des « coïncidences » aussi troublantes. Laissez-moi vous proposer un explication légèrement plus cartésienne et cohérente. Avez-vous déjà assisté à une remarque d’un gaucher à un autre « ah, toi aussi tu es gaucher ? » Peut-être êtes vous gaucher(e) vous-même – une chance sur dix – auquel cas le raisonnement suivant n’aura pas de mal

Il y a quelque chose de très frustrant et agaçant dans les films de divorcés (à ne pas confondre avec les films sur le divorce, un sous-genre des films post-rupture). Invariablement, et particulièrement lorsqu’il s’agit de films américains, la caricature est intégrale. La femme est une mère courage qui sacrifie tout pour ses enfants, jongle avec les emplois du temps de ses chérubins et un poste à responsabilités obtenus de haute lutte face à des patrons sexistes. L’homme est par contraste un ado attardé à qui il convient de faire comprendre ses responsabilités et devra fatalement « devenir un homme » au travers des épreuves que la paternité lui impose. Le concept de base d’un film sur la séparation Lorsque la femme est célibataire avec enfant(s), c’est forcément qu’un salaud l’a quittée pour une plus jeune, ou qu’un loser n’a pas été capable de mériter la confiance qu’elle avait placée en lui, ou encore qu’un phallocrate aura