Chaussures et petites voitures, sonnet badin.

Un matin, en me réveillant,
J’eu la surprise, en me chaussant,
De découvrir dans mes souliers,
Les jouets que mes fils y avaient laissées.

Amusé d’abord, attendri ensuite,
Avec leur rire argenté comme douce musique,
Je les embrassais en étouffant un sanglot,
Dieu que cela me semblait beau.

Désormais chaque lessive
Du linge trouvé dans leur chambre vide,
Est la promesse d’une surprise,

D’une pièce, d’un soldat, d’une bêtise,
Puisqu’en fouillant leurs poches je me fais fort,
De découvrir tous leurs trésors.

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