Les courgettes et le camembert

s’il y a bien un truc qui symbolise l’horreur chez les bernard, c’est bien la courgette ! a voir les vaines contorsions de lucas pour échapper au suplice de la courgette, un observateur non averti aurait a l’époque comparé les repas familiaux à une véritable inquisition, tant les simagrées de lulu etaient convaincantes !

Par extension, tout était prétexte à l’évocation de ce légume, et dès qu’on passait à table, le jeu consistait souvent à faire croire qu’il y avait des courgettes dans les plats ou il n’y en avait pas, et cacher le plus longtemps possible leur présence dans les plats qui en était composés.

Selon le cas, l’expression dégoutée de Lucas mélée d’une pointe de « c’est pas mauvais mais je mourrais plutot que de l’avouer » faisait place à des exclamations thriomphantes de ma part. D’autres fois, la recherche de la réponse à la question « y a t’il vraiment des courgettes dans la tarte aux fraises de maman ? » faisait planer un long doute chez Lucas, mis à profit par Léo, Margot et moi pour s’empiffrer.

Enfin, la victoire de l’ainé sur le cadet était totale lorsqu’était reproduite la fameuse publicité pour l’haleine fraiche, « ha’haaaa….! » en version camembert ponctuée par des protestations amusées des parents

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