Je suis nul en informatique « entre dans la famille » (The Family)

Comme vous le savez peut-être après avoir lu le milestone de septembre dernier, JSNEI est entré « dans la famille ». Si cela vous intéresse de savoir le pourquoi du comment, lisez ce qui suit. Premièrement si vous lisez régulièrement ma prose dans ces colonnes, vous avez certainement remarqué que j’avais les idées très arrêtées sur pas mal de sujets, que je suis probablement plus arrogant que nécessaire, et que je prends des exemples tellement prestigieux (là, là et là) qu’ils jettent le doute sur mon manque total d’humilité.Soit. Cependant, il y a un sujet qui me plonge dans un abîme de perplexité. L’association. J’ai, par le passé, monté des boites tout seul et en association, chacune avec un bonheur relatif. Ainsi, je suis incapable aujourd’hui de choisir entre Charybde & Scylla. Entre la peste d’être seul sans vis-à-vis pour me motiver, et le choléra d’avoir quelqu’un avec qui risquer de m’engueuler un jour.

La startup et la résidence alternée

Le matin lorsque j’accompagne mes deux petites startups à l’école Suite à une rencontre décisive avec le gang de The Family, j’ai entre autre décidé d’observer — enfin- mes chiffres toutes les semaines au lieu de tous les mois, comme j’en ai parlé ici. Outre les conséquences que l’on pouvait attendre sur le côté plus « commited » d’avoir la tête dans le guidon au jour le jour, j’ai également remarqué un truc. Voici un des tableaux de bord que j’utilise. Il représente la variation hebdomadaire des différents indicateurs du site. Une chose saute aux yeux : Je m’occupe de ma startup en résidence alternée. Les dents de scie ne laissent aucune place au doute, si l’on fait abstraction des deux gros pics viraux sur lesquels je n’ai pas beaucoup de prise. Au delà du jeu de mot, il n’y avait pas vraiment de raison pour que j’en parle dans ces colonnes, mais je m’occupe de mes enfants

La différence entre un « bon titre » et un mauvais « bon titre ».

Les utilisateurs de « Je suis nul en informatique » n’ont aucune raison de le savoir, mais je également suis l’auteur de « Je me suis fait larguer ». En substance, c’est un bouquin qui parle de la souffrance post-rupture et des manières de s’en remettre. Le livre a été bien accueilli, les critiques sont vraiment bonnes (et unanimes) et j’ai été invité dans de nombreux média pour en parler. Et pourtant… Le choix du titre est décisif Et pourtant, alors que site du livre existe depuis bientôt trois ans, « Je suis nul en informatique » a autant de like&share en quelques mois d’existence et sans aucun relais presse (c’est pas faute d’avoir essayé) En effet, j’ai appris à mes dépends qu’un titre peu être aussi bon pour le lecteur qu’il est mauvais pour la promo. « Je me suis fait larguer » est un bon titre. A m’asseoir derrière mes volumes dans divers salon littéraire, j’ai pu constater systématiquement

Bilan Juin 2015

Voici les chiffres de ce quatrième mois d’exploitation de #JSNEI. Ce mois-ci, pas de course à l’audience, mais une refonte « qualité » du look&feel du site. Voici les chiffres bruts : 2289 visites en avril. (-0.5%) 32€ TTC de chiffre d’affaire en avril, (-20%, explications ci-dessous) 48 comptes payants en tout (+12%) 252 fans sur la page Facebook, 125 followers sur le compte Twitter 200€ de dépenses en juin (détails ci-dessous) Quelques détails sur le calendrier de juin 2015 : Depuis que j’ai compris que le site et le concept pouvaient intriguer les Nuls mais pas forcément leur donner confiance, j’ai pris la décision de changer le look du site. Vers le milieu du mois de juin, j’ai migré vers une nouvelle interface, plus corporate, en mettant en avant les témoignages des interventions passées ainsi que les différents éléments qui inspirent confiance, déclaration CNIL, adresse, prestataire bancaire, etc. En terme de qualité, le résultat est là : +73%

Emmanuel Kant, Benjamin Constant, Superman et mon blog

Depuis que j’ai commencé à douter de ma stratégie de lancement, j’ai pris conseil autour de moi. Même si, comme je l’ai déjà expliqué, je ne pense pas que les utilisateurs du service soient les mieux placés pour juger de ce qu’ils achèteraient volontiers. Dans mon entourage, ce qui revient souvent, c’est le scepticisme quant à ce blog. Le fait de parler de mes incertitudes, de mes objectifs, de mes recettes, de mes dépenses sur un blog semble heurter beaucoup de gens. L’argument récurrent étant que lire ma prose sème le doute chez l’utilisateur qui découvre le service, car il s’aperçoit forcément du côté expérimental de mon entreprise. Sur ce point, je ne peux que m’incliner, depuis que j’ai commencé à dire que je m’étais trompé de stratégie, le nombre d’inscription s’est quasiment arrêté. L’oeuf ou la poule ? Vu le titre un peu nébuleux de cette article, je vais prendre le

Je crois que je me suis méchamment planté

Environ un mois s’est écoulé depuis le lancement et depuis le communiqué de presse. Et le résultat n’est pas brillant. Je me suis planté, mais rien n’est perdu. Comme je l’expliquais dans mes billets précédents, la viralité du service « Je suis nul en informatique » est réelle. Tellement réelle que j’ai décidé, au lieu de pousser l’audience de départ à coup d’Adwords, de mettre le paquet dans une agence de relation presse. Mais j’avais oublié un petit détail. #JSNEI intéresse deux populations bien distinctes. En effet, j’ai déduit un peu vite que la viralité que je constatais était le fait des As potentiels autant que des Nuls potentiels. A l’évidence, les As réagissent vite et bien, comprennent immédiatement à quoi sert le service et n’ont aucun doute sur son intérêt futur, à en juger par l’engagement important dès le lancement — et même avant. En revanche, les Nuls semblent danser d’un pied sur l’autre en

Bilan Mai 2015

Bilan mai 2015 Troisième mois, le mois de la gueule de bois Voici les chiffres de ce troisième mois d’exploitation de #JSNEI. Soyons clair, c’est le mois de la gueule de bois. Voici les chiffres bruts : 2325 visites en avril. (-13%) 40€ TTC de chiffre d’affaire en avril, (-87%, explications ci-dessous) 43 comptes payants en tout (+10%) 207 fans sur la page Facebook, 82 followers sur le compte Twitter 330€ de dépenses en avril (détails ci-dessous) Quelques détails sur le calendrier de mai 2015 : Comme je l’avais expliqué dans le bilan d’avril, je ne bougeais plus une oreille depuis la diffusion de mon communiqué de presse. Et j’ai « attendu, attendu, elle n’est jamais venue, zaï zaï zaï zaï », je semble avoir confondu viralité auprès des As avec viralité auprès des journalistes. (détail sur pourquoi je me suis méchamment planté) Vers le milieu du mois, j’ai fini par accepter l’idée que le communiqué de presse ne générerait pas

[recap tournoi 25/05/2015]

Pour ceux qui n’y étaient pas, voici un petit récap à usage INTERNE du tournoi Alerte à Malibout. 6 mois. 6 mois depuis la dernière victoire.  4 mois depuis l’électrochoc de Beddarride qui a pointé sans aucun équivoque nos problèmes de cohésion, d’esprit d’équipe, de préparation. 3 mois depuis ce scrimmage à Narbonne où nous avons hurlé le retour du groupe et de son esprit qui ne nous a plus quitté depuis. 1 mois depuis ce match physique contre les Punkettes, cette défaite méritée qui n’a pas entamé les bourgeons de confiance que nous avons arrosés en préparation du tournoi de Nice. Sur huit équipes, nous étions loin dans le seeding, 7ième sur huit – le seeding est le classement-probable-statistique-avant-tournoi qui sert à définir qui affronte qui en premier match. Nous savions donc, comme les 4 équipes plus faibles du seeding, que notre premier match serait une défaite quasi-certaine.  [MARSEILLE

Avoir raison avant tout le monde ?

Je foisonne d’idées. C’est comme ça, je fais pas exprès, j’ai toujours une idée en tête. Généralement très farfelue. Et la question qui se pose toujours immédiatement après l’arrivée de l’idée, c’est « Est-ce que ça pourrait marcher ? » Entre autres exemples, je m’étais mis en tête de monter une société de noeuds-papillon combinant des tissus pareu et des matières plus occidentales. A l’époque, la question qui m’obsédait était de savoir si le noeud-papillon était en soi une bonne idée, s’il représentait un marché réel ou s’il était juste une micro-niche pour les dandies bizaroïdes de mon espèce. L’histoire m’a depuis apporté la réponse — et le regret de ne pas m’être lancé — mais la question de l’époque revient toujours, sous une forme ou une autre, à chaque fois que j’ai une idée. Le temps est une variable moqueuse dont l’ironie est souvent grinçante. A en juger par le regard que portait la société sur les