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Vous ne devriez pas faire confiance aux algorithmes

Avez-vous déjà remarqué que vos posts à connotation commerciale obtiennent bien moins de visibilité que d’habitude ? C’est l’un des nombreux pièges des algorithmes sur les réseaux sociaux. Dans cet article, nous allons voir pourquoi vous ne devriez pas dépendre des plateformes et comment récupérer des emails qualifiés peut faire toute la différence pour votre stratégie marketing. Les Algorithmes : Un Ennemi pour Vos Posts Commerciaux Souvenez-vous de la dernière fois que vous avez publié quelque chose d’un peu commercial. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Votre post a probablement fait au mieux un dixième de vos vues habituelles. C’est frustrant, n’est-ce pas ? Les algorithmes favorisent le contenu qu’ils jugent pertinent pour les utilisateurs, et, souvent, le contenu commercial n’entre pas dans cette catégorie. Alors, à quoi bon bâtir une audience sur les plateformes si vos posts sont filtrés dès qu’ils deviennent intéressants pour votre business ? Followers vs. Emails

Le Secret des Business qui Marchent : Le Tunnel de Vente

Tous les business qui réussissent ont un point commun : un tunnel de vente bien pensé. Mais qu’est-ce qu’un tunnel de vente au juste ? Prenons des exemples concrets pour mieux comprendre. Exemple 1 : La File d’Attente au Parc Astérix Vous voyez la file d’attente interminable pour accéder à une attraction ? C’est la forme la plus simple du tunnel de vente. Vous entrez d’un côté et sortez de l’autre, sans avoir de contrôle sur ce qui se passe entre les deux, ni savoir combien de temps cela prendra. Ça, c’est le « tunnel » en soi. Exemple 2 : Les Chewing-gums à la Caisse Vous attendez à la caisse d’un magasin, prêt(e) à poser vos articles sur le tapis. Juste là, à portée de main, il y a ces chewing-gums qui semblent vous appeler. C’est ce qu’on appelle un upsell. On vous propose un produit auquel vous n’aviez même pas

Pourquoi je ne serai plus jamais salarié

Dans ma vie, j’ai alternativement été salarié, puis indépendant, puis associé, puis salarié, puis indépendant, etc. La déduction que j’en ai faite est que je ne serai plus jamais salarié. Pas si je peux l’éviter. Comme tout le monde, vous allez me dire. Mais ma conception du salariat est assez étendue. Ou plus exactement, j’ai une définition très littérale du salaire : « Le salaire est un revenu qui paie la force de travail. » Or, dans le langage commun, le salaire et la rémunération sont deux notions quasiment identiques. Lorsque l’on aborde le « scandale « des salaires des acteurs ou celui des footballeurs, dont les montants supposés indécents sont montés en épingle par les médias, on se trompe de débat. Quelque soit son taux horaire, Gérard Depardieu ne peut travailler que 24 heures par jour, à supposer qu’il ne dorme pas. Curieusement, toutes les personnes que l’on donne en pâture au bon peuple

Non mais qui t’es pour parler comme ça ?

Beaucoup de gens me parle de mon ton sur ce blog. Mon ton « agressif », « arrogant », « borderline », « trash » et aussi un certain mépris supposé que j’aurais pour les Nuls en informatique. Réglons ce dernier point une bonne fois pour toute. Je n’ai aucun mépris pour personne, c’est juste que je ne comprends pas. J’ai une vision systémique des choses, et à titre personnel, je trouve très désagréable de ne pas comprendre comment les choses fonctionnent. Pour cette raison, et pour ne jamais me retrouver coincé par un dispositif que je ne saurais pas réparer, je m’impose généralement d’apprendre le fonctionnement des choses que j’utilise. Du coup, je suis un peu médusé de voir les gens se retrouver dans des situations de blocage sans savoir se démerder, mais je ne méprise personne. Vous n’avez que mes belles paroles pour vous en convaincre, mais c’est plus par empathie pour les Nuls que je monte

Fake it until you make it ?

Il y a 48 heures, j’ai publié un communiqué de presse sur PowerPress (l’option à 99€) S’en est suivi un lien spontané sur Koreus (Koreus, putain ! ) et une discussion intéressante avec les membres du forum. Une remarque qui revient souvent, c’est la défiance quant à l’authenticité du pool de users de départ. J’ai, pour d’autres business, parfois eu recours à des techniques pour gonfler le nombre de Fans/Followers grâce à des techniques qui ne trompent personnes. Pas cette fois. La traditionnelle technique du « fake it until you make it », c’est à dire, en français dans le texte, « tant que t’es pas au top, fais semblant et ça viendra » J’ai décidé de pas faire comme ça. Mon pied de page affiche fièrement 96 fans et 5 followers. Parce que c’est le début, et qu’il n’y a aucune honte à ça. L’image ci-dessus — certains diront qu’elle est bidouillée — vous montre que cette stratégie est payante

IDTGVmax, JSNEI et les ratés au démarrage

Si vous êtes utilisateur du train ou êtes un peu attentif à la presse française, vous avez surement vu passer des articles sur le lancement en demi teinte d’IDTGVMax. Après avoir écoulé en 24h et de manière inattendue les 10 000 pass Illimités, il y a eu quelques couacs. Je ne m’étendrai pas sur l’amalgame TGV/IDTGV — 800 trains par jour pour le premier, une trentaine pour le second. En revanche pour avoir bossé dans le transport aérien, la question du #RM (Revenue Management) m’intéresse au plus haut point. En l’occurrence, l’acronyme n’est pas vraiment le bon, car dans une compagnie aérienne (ou de transport) on mélange les notions de RM et de remplissage puisqu’elles sont étroitement liées. Pour IDTGV, c’est sur la question du surbooking qu’il faut s’attarder. Voici en substance comment fonctionne la carte illimitée : Vous avez le droit de réserver 4 voyages à l’avance, pas plus. Partant du principe que comme

Les enculés d’en face

Il me faut m’expliquer sur ce titre. Avec mon associé, lorsque j’étais jeune et con — je suis désormais beaucoup moins jeune — nous avions l’habitude d’utiliser cette expression pour désigner nos concurrents. Une version potache — probablement homophobe et sexiste — de Jules-de-chez-Schmidt-d’en-face. C’était vraiment une habitude idiote qui ne reflétait pas grand chose de la réalité, d’ailleurs, puisque beaucoup de concurrents sont devenus des amis, j’en marie même deux le 25 juillet prochain, c’est dire. Bref, là où d’autres parlent poétiquement de la perfide Albion, nous, on disait « les enculés d’en face », voilà. Vous me pardonnerez d’avoir cédé aux sirènes du web marketing pour vous attirer sur ce billet, avouez que ce titre n’y est pas pour rien. Et puisque vous êtes là, parlons de la concurrence. Dans tous les modèles économiques, il y a un mec pas content qu’on lui pique son fromage. Et les modèles basés sur l’innovation disruptive n’y font pas exception. Les exemples

A propos du Business Model #2

« Je suis nul en informatique » n’est ni plus ni moins qu’une boite de nuit. [disclaimer : les descriptions suivantes contient des approximations douteuses pour simplifier le raisonnement, ne m’en tenez pas rigueur si cela parait sexiste, je vais pas prendre des précautions oratoires à chaque ligne, merci de votre compréhension] En boite de nuit, les garçons acceptent de payer l’entrée, tout en sachant que les filles rentrent gratuitement. En boite de nuit, les garçons viennent pour coucher avec des filles qu’ils rencontreront sur place. La boite de nuit fait tout ce qu’elle peut pour avoir le plus de filles sur la piste, et par ricochet gagne sa vie en faisant payer les garçons. En payant l’entrée, les garçons comprennent qu’ils payent la possibilité de rencontrer un grand nombre de filles qui, pour certaines, souhaitent être rencontrées. Si les garçons rentrent bredouilles, ils n’en veulent pas spécialement à la boite de nuit. Les garçons et les

Lorsque l’idée de mettre en relation des Nuls en informatique avec des As en informatique, la…

Lorsque l’idée de mettre en relation des Nuls en informatique avec des As en informatique, la question de « qui paye quoi, et comment? » est arrivée assez rapidement. Mais j’y reviendrai dans un second billet. Car dans un premier temps, il est plus important d’expliquer pourquoi ce marché n’est pour l’instant pas exploité. De la même manière qu’avant le web, il était impossible de développer réellement le covoiturage — à part à la cubaine, avec les piétons qui complètent les voitures vides au péage — le marché de l’aide informatique est aujourd’hui ultra sous-exploité. Aujourd’hui, quelqu’un — appelons le Maurice — qui n’est pas autonome avec — par exemple — son ordinateur portable se retrouvera un jour ou l’autre dans la séquence suivante : un problème se présente sur l’ordinateur de Maurice Maurice met à contribution son neveu : « Toi qui est passionné d’informatique, tu veux pas [insérer une description très floue du problème ici] » Le neveu « répare » l’ordinateur. En fonction de la patience/compétence du neveu de