transcription de la vidéo ci-dessus :
Je voulais rebondir sur votre constat, lorsqu’on rencontre un ami 10 ans plus tard.
J’ai une croyance, c’est que ce qui crée du lien, c’est la satisfaction de valeurs. Beaucoup d’énergie.
Dans un couple c’est un peu pareil, quand on partage des valeurs ça donne du sens à ce qu’on dit.
J’avais une réflexion, justement, sur un couple qui se sépare.
Est ce que c’est pas le constat que c’est qu’il n’y a plus de valeurs communes et qu’une manière de tourner la page c’est de revenir à soi en se demandant quelles sont les valeurs qui seraient importantes pour moi et comment est ce que je peux me reconstruire en partageant ces valeurs avec une autre personne.
C’est exactement ça.
Sauf que c’est très difficile à comprendre quand ça nous concerne.
Est ce que quelqu’un voit le point commun qu’il y a entre les guili et les crottes de nez ?
Personnes ?
En fait c’est une question de point de vue.
Les crottes de nez on mangerait pas celles du voisin.
Mes enfants, ils mangent les leurs à tous les repas, mais ils ne se les échangeraient pas.
Les guili c’est pareil. Si on vous chatouille, ça va vous faire rigoler.
Chatouillez-vous vous-même, ça ne marchera pas.
Ce que vous dites, qui est la sagesse même, c’est exactement ça.
Le problème, c’est que pour se l’appliquer à soi, dans une situation de rupture où finalement, on est complètement abbassourdi, on est laminé, etc.
Cette ressource là, la sagesse, en fait c’est très très difficile d’avoir le recul pour le comprendre et surtout pour l’appliquer.
Mais je suis complètement d’accord avec vous.
Il est possible de faire ce travail, et c’est très puissant.
C’est l’enjeu, à mon avis, d’une rupture, et c’est ce que j’essaye de faire dans le bouquin, oui
Merci