Suite de la revue de « concurrence » entamée ici et là, je viens de terminer Guérir d’un chagrin d’amour (Yvon Dallaire, Jouences Editions)
Commençons par les éloges, ce tout petit volume (80 pages) se lit très bien et très vite. Il est extrêmement factuel et propose une vision très analytique (mais sans jargon donc très abordable)
Dans un premier volet, il aborde le côté « clinique » des symptômes post-rupture, aussi bien pour celui qui quitte que pour celui qui est quitté. Dans un second temps, il propose des « techniques » à l’usage de celui qui est quitté aussi bien que son entourage, et même pour les gens en crise de couple. L’expérience de l’auteur transpire tout au long des chapitres, et même si le contenu est décrit simplement, les raisonnements sont implacables.
Guérir d’un chagrin d’amour
Cependant, il n’est pas impossible que ce côté académique soit un obstacle à l’identification du lecteur, qui peut se trouver en situation de déni au moment de la rupture. Pour ma part, je l’ai trouvé très enrichissant (et je suis par exemple très flatté que les micro-concepts de mes chapitres trouvent des échos dans les travaux de cet illustre auteur) et je suis très curieux de savoir s’il est fonctionnel pour quelqu’un qui est « en plein dedans ».
Quoiqu’il en soit, c’est un ouvrage à avoir lu sans aucune retenue.
Par Basile Bernard