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« J’ai voulu mourir quand il m’a dit que c’était fini » – Témoignage de Sandrine

En 2012, j’ai écrit « Je me suis fait larguer ». C’était à l’origine un programme quotidien que l’on recevait par mail, et c’est ensuite devenu un livre édité par Eyrolles. Lors de la promotion de ce livre, j’ai produit beaucoup de contenu pour positionner ce site sur les thématiques de la rupture amoureuse. Il reste quelques exemplaires du bouquin à la vente, mais je ne vends plus le programme. 
Le contenu ci-dessous date de cette époque et génère encore un peu de trafic sur ce site.

heureuse

« Cher Basile,

Je vous écris aujourd’hui non pour réagir spécifiquement au mail de ce jour mais parce que j’ai rêvé de vous ce matin : j’étais en vacances dans un sud vague du continent onirique, dans une sorte de villa rose-orange avec des arches, vous aviez déposé votre message quotidien sur une tablette de pierre, je suis descendue la lire et vous étiez là, au bout d’une allée, vous mesuriez pas loin de 2m. Autant ça que la tablette de pierre gravée me paraissaient tout à fait normal… les rêves fonctionnent comme ça.
Vous m’avez emmenée boire une bière et parler de votre message du jour et de votre méthode en général.
C’était un endroit très bruyant, sans intimité, avec de longues tables à 12 personnes, j’avais du mal à vous entendre. Mais votre compagnie m’enchantait…

Il y a 11 semaines maintenant que Sébastien m’a quittée. Avant c’était de lui que j’avais un mail par jour (en fait il répondait au mien). C’est de vous maintenant. Vous écrivez bien mieux que lui, il faut dire, le gars n’était pas très loquace et proche du télégraphique par écrit, mais toutes les autres qualités qu’on peut avoir, je les lui trouvais. TOUTES.
C’est chez moi que je compte les trouver maintenant.
J’ai voulu mourir quand il m’a dit que c’était fini, après 8 ans. J’étais toujours aussi éprise et séduite, il trouvait qu’on ne partageait plus grand chose.
11 semaine plus tard, j’en ai plus rien à foutre au pire et au mieux,je me sens libre, heureuse, nouvelle. Je ne suis plus tyrannisée par mon désir de lui et la peur de lui déplaire et de le perdre.

C’est bien joli tout ça mais concrètement ?

Eh bien, en partageant ce qui s’est passé en vous et dans votre esprit au moment de votre séparation, vous m’avez aidée, alors : merci. Et merci pour la bière 😉

Sandrine »

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