Le Web et la crise à Tahiti

D’après Stéphane Escoffier, « La crise provoque une prise de conscience des PME pour se lancer dans l’e-commerce » Je suis assez d’accord, si j’en juge par les demandes actuelles en la matière en Polynésie. En gros, je refuse deux sites par mois, et les clients ont visiblement du mal à trouver des prestataires qui aient du temps à leur accorder…

La magie bancaire à l’OPT…

La crise étant ce qu’elle est, j’ai décidé la semaine dernière d’aller puiser dans mes réserves sur un vieux compte CCP en France. Etant un pingre de premier ordre, pour économiser 500 XPF, alors que mon compte courant est à la Banque de Tahiti, je fais le virement jeudi 27 aout 2009 depuis la Poste vers l’OPT (de CCP à CCP c’est gratuit… mais risqué, comme vous allez le lire !) Je programme alors un virement automatique de mon compte CCP OPT vers mon compte BT pour le surlendemain. Le virement est rejeté car les fonds ne sont pas encore arrivé sur le compte. J’enquète, je vérifie le compte CCP de France et constate que le compte a déjà été débité. Je reprogramme un virement pour le lendemain, mettant ça sur le compte des mystérieuses dates de valeur interbancaires. Virement rejeté itou. J’appelle l’OPT où l’on me dit « c’est normal,

L’astro physique en BD pour les surfeurs…

Mon pote allemand Jojo a fait une bédé avec son frère à propos de l’astrophysique https://www.mpa-garching.mpg.de/mpa/institute/news_archives/news_cosmic_01/news_cosmic_01-en.html très marrant !

Les chiottes de mirebel

Les histoires familiales regorgent de ces maisons un peu décrépies qui sont le théatre d’aventures mémorables. La maison de Mirebel, dans le Jura, ne faisait pas exception et était connu pour son confort spartiate. Des doublevécés d’un autre âge tronaient non pas dans la maison mais au fond du jardin, comme il se doit dans des maisons centenaires. Cette particularité prenait tout son sens au coeur de l’hiver où, en pleine nuit, une envie pressante saisissait les enfants. Si cette envie était discrètement soluble dans un lavabo voisin, le cousin ainsi soulagé pouvait rejoindre morphée sans plus d’émotion, en prenant garde à ne pas se faire prendre par les générations supérieures. Lorsque ce besoin tenait plus de la commission, une expédition s’imposait, d’abord vers l’inquiétante cave qui débouchait sur le jardin, puis sur le lointain cabinet. Généralement, une paire de chaussures adultes permettait de se rendre sur le trône. La

La chasse à la truite

Si le chateau de la mothe n’est plus très renommé pour ses eaux poissonneuses, il existe tout de même des histoires de pêche fameuses qui font la gloire des retrouvailles familiales. Lors d’inénarables vacances au chateau, des cousins chanceux purent assister à une partie de pêche très particulière. Ou devrais-je dire de chasse. Une coutume locale veut que les meilleures cannes à peche soient faites en bois de noisetier, de ce noisetier qui pousse au fond des bois et met à l’épreuve les plus courageux des pêcheurs lors de leur quète pour la gaule idéale. Le noeud qui joint le fil et l’hameçon à ladite branche porte à lui seul la science de nombre générations de pécheurs agguerris. Enfin, l’emplacement où tremper sa ligne est un des secrets les plus jalousement gardé au monde, si bien que lors des pêches entre cousins, tout le monde se retrouvait simplement sur le

La hache et le potager

Matthieu est le cousin le plus redouté de la famille Poux. Sa réputation d’égorgeur d’enfant (ou de voleur de poule, c’est selon) lui vient d’une histoire peu banale, même si certains détails de l’histoire écorchent un peu la légende dite « de la hache ». Les cousins Poux & Bernard eurent l’heur de se voir confiés à Andres, jovial ibère réputé pour ses idées inovantes pour occuper la marmaille. Or donc, une chamaillerie démarra à mis chemin entre une hache et un potager, tous deux étant la propriété du grand père Abel. Du haut de ses dix ans, pour mettre fin à la dispute, Matthieu jugea la hache plus contondante que le potager et s’avança vers votre serviteur dans l’intention de donner du poids à ses arguments. N’écoutant que mon courage, je mis entre mon cousin et moi la distance nécessaire à ma survie en contourant le potager. Le potager est, comme

La brosse à dent de mundaka

La défense des animaux, sans être un combat quotidien, trouve généralement un écho assez favorable chez les bernard. Une annectote illustre cette noblesse de coeur plus que les autres, celle de la brosse à dent de mundaka. Les plus lettrés de nos lecteurs auront reconnu, soit en ayant recours à l’éthimologie, soit grâce à une connaissance géographique remarquable un village du nord de l’espagne, en pays basque, pour être précis. Bien entendu, le terme « brosse à dent de mundaka » ne fait pas référence à une relique quelconque mais il s’agit bien de l’accessoire d’hygienne bien connu, utilisé en l’occurence sur la personne de Mundaka, un potok, soit une sorte de gros poney. En effet, lors d’une randonnée pédestre dans les pyrennées, les parents bernard eurent la bonne idée d’agrémenter le voyage d’un potok, afin de soulager les dos des uns et egayer les autres. Ce potok, d’une nature plutot flegmatique,

l’escalier de la cave

au hit parade des inventions les plus diaboliques se trouve en très bonne place le va et vient de l’escalier de la cave. Invariablement, lorsque quelqu’un devait descendre ses chaussures à la cave, un frère ou une soeur surgissait de nulle part, et attendait le moment fatidique pour éteindre la lumière de la cave, depuis le haut de l’escalier. S’en suivait alors une guerre froide, chacun le doigt sur son interrupteur, où celui qui était en bas devait prendre de vitesse celui qui était en haut, afin de ne pas se retrouver dans le noir pour remonter. Lorsque cela arrivait, l’occupant de la cave revenait généralement vers l’interupteur le plus proche en s’éloignant de la sortie de la cave, mais pouvait dans ce cas rétablir la lumière salvatrice. Au bout d’un certain nombre de tentatives, les plus courageux de la famille bernard que nous ne nommerons pas ici par respect

Les courgettes et le camembert

s’il y a bien un truc qui symbolise l’horreur chez les bernard, c’est bien la courgette ! a voir les vaines contorsions de lucas pour échapper au suplice de la courgette, un observateur non averti aurait a l’époque comparé les repas familiaux à une véritable inquisition, tant les simagrées de lulu etaient convaincantes ! Par extension, tout était prétexte à l’évocation de ce légume, et dès qu’on passait à table, le jeu consistait souvent à faire croire qu’il y avait des courgettes dans les plats ou il n’y en avait pas, et cacher le plus longtemps possible leur présence dans les plats qui en était composés. Selon le cas, l’expression dégoutée de Lucas mélée d’une pointe de « c’est pas mauvais mais je mourrais plutot que de l’avouer » faisait place à des exclamations thriomphantes de ma part. D’autres fois, la recherche de la réponse à la question « y a t’il vraiment