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Vente

Comment j’ai complètement foiré ma stratégie sociale en choisissant un excellent titre de bouquin

Je m’appelle Basile Bernard, j’ai 39 ans, j’ai deux enfants, et je suis le créateur de « je suis nul en informatique », site de dépannage informatique entre particuliers J’ai également divorcé en 2011. J’étais déjà séparé depuis un petit moment, et lorsque deux amies, m’ont fait part de leurs séparations respectives, voici ce que j’ai fait. Aider deux copines qui se sont fait larguer, facile à dire ! Les voyant tomber dans les pièges classiques de la séparation, les voyants se fourvoyer dans certaines attitudes et avoir certaines exigences absurdes, j’ai souhaité les accompagner dans leur rupture. Ces deux amies ne se connaissaient pas entre elles, et je passais un certain temps au téléphone avec chacune d’elles pour leur remonter le moral lorsque c’était nécessaire, et leur donner mon point de vue, du haut de mon « expérience », puisque ma rupture était plus vieille de quelques années. Cependant, il m’arrivait fréquemment de donner

Il y aura toujours une bonne poire…

Une des remarques qui revient le plus sur #JSNEI, outre les questions et les doutes sur le modèle économique, c’est celui de « tout le monde a une bonne poire dans son entourage qui réglera ses problèmes ». De fait, tout le monde a une bonne poire, c’est un fait — si vous parlez anglais et que vous avez de l’humour, vous pouvez aller lire ça. J’ai été la bonne poire de dizaines de personnes, je vois très bien comment ça marche. Vous commencez à avoir l’habitude je vais faire un parallèle en parlant d’autre chose. Et même de deux autres choses. Si vous ne vous souvenez pas des débuts de la musique digitale laissez-moi vous le résumer. Les maisons de disque sont des gros-plein-de-fric effrayés à l’idée que la moindre avancée technologique puisse amputer leurs royalties — qui portent bien leur nom. Ils ont, entre autre, prédit la fin de la création musicale lorsque la bande

IDTGVmax, JSNEI et les ratés au démarrage

Si vous êtes utilisateur du train ou êtes un peu attentif à la presse française, vous avez surement vu passer des articles sur le lancement en demi teinte d’IDTGVMax. Après avoir écoulé en 24h et de manière inattendue les 10 000 pass Illimités, il y a eu quelques couacs. Je ne m’étendrai pas sur l’amalgame TGV/IDTGV — 800 trains par jour pour le premier, une trentaine pour le second. En revanche pour avoir bossé dans le transport aérien, la question du #RM (Revenue Management) m’intéresse au plus haut point. En l’occurrence, l’acronyme n’est pas vraiment le bon, car dans une compagnie aérienne (ou de transport) on mélange les notions de RM et de remplissage puisqu’elles sont étroitement liées. Pour IDTGV, c’est sur la question du surbooking qu’il faut s’attarder. Voici en substance comment fonctionne la carte illimitée : Vous avez le droit de réserver 4 voyages à l’avance, pas plus. Partant du principe que comme

Les enculés d’en face

Il me faut m’expliquer sur ce titre. Avec mon associé, lorsque j’étais jeune et con — je suis désormais beaucoup moins jeune — nous avions l’habitude d’utiliser cette expression pour désigner nos concurrents. Une version potache — probablement homophobe et sexiste — de Jules-de-chez-Schmidt-d’en-face. C’était vraiment une habitude idiote qui ne reflétait pas grand chose de la réalité, d’ailleurs, puisque beaucoup de concurrents sont devenus des amis, j’en marie même deux le 25 juillet prochain, c’est dire. Bref, là où d’autres parlent poétiquement de la perfide Albion, nous, on disait « les enculés d’en face », voilà. Vous me pardonnerez d’avoir cédé aux sirènes du web marketing pour vous attirer sur ce billet, avouez que ce titre n’y est pas pour rien. Et puisque vous êtes là, parlons de la concurrence. Dans tous les modèles économiques, il y a un mec pas content qu’on lui pique son fromage. Et les modèles basés sur l’innovation disruptive n’y font pas exception. Les exemples

Vente du livre numérique : Vers un nouveau modèle économique ?

Un des avantages de la nouvelle économie est que l’on peut savoir beaucoup plus de chose sur l’utilisation réelle d’un produit après l’achat. En l’occurrence, je veux parler des livres, et notamment des best-sellers de la rentrée que sont « Le suicide français » d’Eric Zemmour ou encore « Merci pour ce moment » de Valérie Trierweiler. Les statistiques de la plateforme de vente Kobo ont parlé. 7,3% des gens ont lu le Zemmour jusqu’au bout et seuls un tiers des lecteurs de Trierweiler ont fini les aventures amoureuses de notre pilote de scooter préféré.

Merci pour ce moment

Difficile de passer à côté de ce livre de la rentrée littéraire 2014. Les ventes du premier jour, de mémoire de libraire, n’avaient jamais été aussi bonnes, qu’il s’agisse des 50 nuances ou de Harry Potter. Il pourrait s’appeler « Je me suis fait larguer », par François Hollande, mais c’était déjà pris 🙂 Ca sera donc « Merci pour ce moment« . Pour être tout à fait franc, j’ai commencé par me jurer de ne pas le lire, à en juger par les « bonnes feuilles » et finalement, si. Comme dirait Valérie en parlant de son Président chéri, tous les hommes ne sont  que duplicité & lâcheté et je me suis donc renié sans vergogne pour lire cet ouvrage pour deux raisons. Tout d’abord, précisément parce que ça aurait pu s’appeler « Je me suis fait larguer par le Président » et qu’à ce titre et par comparable, la « first lady » qui sommeille en moi a

Quand c’est fini, c’est fini ! Comment bien gérer une rupture amoureuse

Rhonda Findling est américaine. Elle est probablement New-Yorkaise, et anime des groupes de soutien psychologique post-rupture. Elle est l’auteur du livre « Quand c’est fini, c’est fini – Comment bien surmonter une rupture amoureuse » Dès les premières pages, le lecteur comprend que s’il n’est pas une lectrice*, il risque de ne pas se sentir particulièrement visé par les propos de Rhonda. Cet ouvrage traite de la douleur post rupture sous l’angle de l’addiction, avec un seul mot d’ordre : « ne pas rappeler son ex ».

Les statistiques c’est comme les minijupes

Ca en montre beaucoup, mais ça cache l’essentiel. Cela dit, dans mon cas, je ne m’en remets toujours pas. Il s’est passé un an et demi depuis que je propose « Je me suis fait larguer » en version PDF. Mon projet de départ, comme vous savez peut-être, était uniquement d’envoyer un mail par jour pendant trente jours afin de permettre aux « fraichement largué(e)s » de profiter de ces doses quotidiens d’énergie dont on a malheureusement besoin lorsque l’on est célibataire depuis peu.