Je ne suis pas une machine
J’ai des sentiments, et je ne les cache jamais, au risque de passer pour un excentrique / une fiotte aux yeux de certains
Je vis une période difficile, où j’ai enchainé 2 ans de « caverne », pendant lesquels je me levais le matin pour faire trois mètres et entrer dans un bureau dont je ne sortais que rarement. Cette période pouvait être perçue comme « la belle vie », mais il se trouve que j’étais prestataire de plusieurs boites dont celle de ma femme, et que j’avais très peu de temps pour moi, même pas pour aller surfer. (Ce lien de subordination n’est pas précisément quelque chose qui facilite les relations de couple, je n’ai pas besoin de l’expliquer)
Depuis janvier, je suis passé de la caverne au GIE, où j’ai des horaires de bureau compatibles avec les embouteillages, mais pas compatibles avec le surf (avant, trop d’embouteillage pour aller surfer, après, il fait nuit trop vite) et pas compatibles avec les cafés le matin ou les déjeuners à rallonge.
J’ai ainsi peu de temps à consacrer à mes amis, il faut bien mettre du beurre dans les épinards.
Depuis ma séparation avec ma femme, j’ai eu :
- aucun témoignage d’affection spontané dans les 4 jours qui ont suivi
- trois témoignages d’affection spontanés dans la semaine qui a suivi
C’est sans doute prétentieux de ma part, mais je trouve ça un peu maigre. Le peu de temps que j’ai pu accorder à ceux que je considère mes proches ne les aide sans doute pas à me considérer proche en retour, j’imagine.
Pour certains, il s’agit sans doute d’une gène plus que d’un désintérêt. Pour ceux la, un petit coup de fil de temps en temps pourrait faire du bien, qui sait…