Transcription de la vidéo :
Moi, ma question, ça serait de savoir si vous avez des conseils pour oublier la personne qu’on aime quand elle ne vous aime pas ou plus.
On entend toujours qu’il faut sortir, voir ses amis, faire des activités, mais personnellement ça ne marche pas parce que quand on est obsédé par la personne, quoi qu’on fasse, on arrive pas à se concentrer sur autre chose, même des choses qui nous plaisent habituellement et qui deviennent totalement dépourvue d’intérêt.
Est ce qu’il y a des choses à faire qui peuvent nous aider à oublier quelqu’un plus rapidement ?
A priori, enfin, c’est comme ça que je le vois, quand on a pas renoncé à l’amour de quelqu’un c’est parce qu’on se dit que c’est possible. Parce que, se dire qu’on va aimer quelqu’un qui va pas nous aimer en retour, c’est pas un projet de vie.
Ni pour vous, ni pour qui que ce soit.
En réalité, on ne peut continuer à nourrir des sentiments pour quelqu’un qu’à partir du moment où on se dit qu’il y a une chance.
En réalité, si vous tombez amoureux de Georges Cloney, vous êtes peut-être un peu romantiquement amoureuse de Georges Cloney mais comme c’est techniquement pas faisable, c’est pas un truc qui va vous empêcher de dormir, c’est pas quelque chose qui va vous obséder, etc.
Le problème derrière le problème c’est que vous continuez à y croire, quelque part, et que vous imaginez probablement des situations hollywoodiennes de retrouvailles avec des feux d’artifices etc.
Et finalement, c’est ça qui vous empêche de lâcher prise dans le sens où c’est pas votre sentiment pour lui qui vous handicape, c’est la possibilité raisonnable, rationnelle, que en fait si ça se trouve, c’est pas si fini que ça parce que si on a passé tout ce temps ensemble c’est parce que, ça peut pas être fini aussi simplement, etc.
J’utilise l’exemple du ficus pour ça.
Vous avez tous eu un ficus chez vous, je pense. Vous froncez les yeux mais vous allez voir, y a un lien.
Si vous n’avez pas eu de ficus, ça va quand même vous dire quelque chose.
Quand vous avez un ficus, que vous êtes parti en vacances, vous ne vous en êtes pas occupé, il est tout dégueulasse, il n’y a plus de feuilles dessus, etc.
Un ficus, c’est increvable. Vous revenez trois mois plus tard, vous êtes parti en tour du monde, vous mettez un litre de flotte dans le ficus, le lendemain y a des pousses.
Vous allez me dire, quel rapport avec la choucroute. Le rapport, c’est Guitry qui disait que le silence qui suit du Mozart, c’est encore du Mozart.
Ca va venir, on va retomber sur nos pieds.
C’est un peu comme un feu d’artifice.
Le feu d’artifice, il n’y a pas, comme dans un cinéma, les lumières qui se rallument et disent « ok, là, c’est fini ».
La fin du feu d’artifice, ça n’est pas le moment où la dernière fusée éclate, c’est le moment où tout le monde se regarde et considère que ç a y est, là il n’y a plus rien qui part, on peut considérer que c’est fini.
Du coup, la vraie fin du feu d’artifice, c’est le moment où le public se disperse et pas le moment où la dernière fusée éclate.
Le public, dans votre cas de figure, c’est votre entourage.
Votre entourage qui au début, s’enquérait de votre santé, de vos sentiments, etc. qui, je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais qui tôt ou tard, commence à en avoir ras la casquette d’entendre un peu toujours les mêmes histoires et du coup vous le faire sentir d’une manière plus ou moins délicate.
Le retour d’information que vous donne votre entourage sur votre propre situation, c’est un peu comme le ficus qui est mort, c’est un peu comme le feu d’artifice qui est fini, il y a un moment où il faut lâcher prise et l’information qui revient de votre entourage c’est une information précieuse dans le sens où vous n’êtes pas apte à juger.
C’est de prendre conscience que raisonnablement, la partie est finie qui va vous aider, même si vous avez encore des sentiments pour cette personne, à vivre avec et à dépasser ce truc là.