Toujours ici, vous pouvez lire :
Mais pour aller de l’avant, la Fédération Tahitienne de Surf espère pouvoir obtenir une lisibilité à moyen terme, notamment en matière budgétaire. Entre 15 et 18 millions Fcfp (entre 125 000 et 150 000 euros) annuels étaient nécessaires à la FTS pour fonctionner, mais compte tenu du nombre croissant de compétitions à l’étranger et de celles organisées en Polynésie, ses besoins sont en augmentation et les soubresauts politiques ne facilitent pas la négociation.
Comme ma spécialité, c’est la mémoire, je vous rappelle que
- l’installation de 100 poubelles de plages, selon Bruno Sandras (Député, pour ceux qui ont oublié) c’est 40 Millions, soit 400 000 XPF par poubelle,
- Un bâtiment de la Fédé à Papeno’o, c’est 6-10 millions
- l’aide du territoire à Hawaiki Nui, c’est 44 millions
- et maintenant on demande entre 15 et 18 millions pour le budget de fonctionnement de la Fédé, sachant que la Billabong c’est au bas mot 30 millions (selon mes sources)
Franchement, je trouve que c’est pas crédible de demander aussi peu…
Pour info, j’ai décidé de faire un tour de Tahiti de l’économie du surf ce weekend. Rendez-vous lundi pour un diaporama photo de toute l’économie surf de PF. Je pense que ça va être impressionnant, rien qu’en terme de volume, et que ça montrera que 15-18 millions, c’est rien du tout…
3 Responses
Je précise quand même que l’action de la fédé sur la formation des cadres et sur l’intégration du surf dans le parcours scolaire me parait très bien…
Tant que la FTS n’est pas suffisament sérieuse et rigoureuse, cela ne marchera pas…
Depuis Poto dans le Top 44, qu’est-ce qu’on a eu ? Cacahouète !
Il va y avoir au moins 2 frenchies dans le Top 44 en 2008 et aucun surfer tahitien, alors que nos kids; ils ont le talent (revoir leurs quelques très bonnes perfs trop isolées) mais pas la régularité.
Ils doivent par exemple s’améliorer dans les petites vagues et en stratégie compète :
Où sont donc les vrais préparateurs physiques, techniques, stratégiques et mentaux d’une véritable Fédération comme celle des Frenchies qui ont un sport-étude ?
Où sont les stages "commandos" ? Prenez exemple sur le vaa au lieu de critiquer l’autre sport national le plus populaire : eux, ils se lèvent tous les jours à 4 Heures du matin …
Quelles sont les véritables aides structurées et réfléchies pour nos jeunes surfers et non pour les officiels qui en profitent un max et chez qui cela devient sinon un métier, au moins un complément de revenus pour des vacances régulières organisées aux World Champs?
Au fait, c’est Thomas CHAMOULA ou bien Heremoana LUCIANI qui a le ticket pour la World Cup en Australie avec Heifara TAHUTINI junior, because no news sur le site de la FTS depuis 10 jours … ?
Facile de critiquer sans se dévoiler, me direz-vous ?
Facile aussi d’en profiter pendant des années sans résultat significatif à part :
des Oceania (contre des Calédoniens, des Samoans, etc…),
des oldies (Bravo Michel pour ton titre européen , bravo Patricia encore championne de Tahiti, mais il y a tant de jeunes qui ont du talent et qui ne demandent qu’à être formés avec les moyens de la FTS et des sponsors)
ou encore des perfs isolées de jeunes non suivis si ce n’est par leurs parents ou par des amateurs passionnés et bénévoles mais pas toujours les + compétents…
Enfin Faaitoito Pascal ma, j’espère que vous prendrez si vous la lisez cette critique comme positive pour vous aider à réfléchir pour faire avancer LES JEUNES, car c’est là le seul objectif et le seul intérêt de ce message
A haere i mua i to tatou Aito no Horue
Plutot d’accord avec toi, c’est trop rageant de voir les résultats des trials de Teahupo’o ou on botte le cul de plein d’internationaux tous les ans, pour finalement avoir peu de résultat "carrière". Comme je le disais l’autre jour, en plus, le vent est un peu en train de tourner, et l’étape WCT de Tahiti semble ne plus faire autant réver, au profit de Fiji. Ca serait quand même dommage que Tahiti "passe de mode" et le meilleur moyen pour éviter ça serait d’avoir des champions dans le top 44 !